Le monde des idées est vaste. Certaines idées sont obscures parce qu’elles nous sont inconnues. D’autres se révèlent à notre conscience de manière si subites qu’on a un sursaut. Les idées de peur par exemple.
Tous les jours je suis en contact volontaire avec les idées. Je les sélectionne un peu comme si j’étais dans une grande bibliothèque. J’évite certaines familles d’idées. Celles qui me fragilisent par exemples, je préfère les éviter.
Nous ne sommes pas l’idée que nous avons.
On peut changer d’idée. On peut en adopter une et en rejeter pleins d’autres. Ou l’inverse. Il m’arrive d’avoir une idée intrusive. C’est souvent le cas avec une nouvelle idée. Elle se manifeste, s’installe, je l’accueille et elle se développe. Une idée qui se développe devient souvent un monde de pensées. Et si elles sont plaisantes, c’est facile de nous y vautrer.
Plusieurs sessions de concassages d’idées peuvent se transformer en sessions de pensées intrusives. Toxiques même. C’est normal que ça arrive à l’occasion si on fait des exercices de ce genre là. Ce n’est pas un drame. Il suffit de nous réorienter dans la bibliothèque. Choisir volontairement des idées moins alarmistes.
En quoi ça aide de jongler avec des idées?
Depuis quelques années déjà que je m’exerce à jongler avec des nouvelles idées presque tous les jours. Un des effets les plus positifs que j’y trouve c’est le fait que j’ai une meilleure attitude face aux idées intrusives. Ce n’est pas parce que je pense à quelque chose que je suis cette chose. Je fais une distinction entre l’idée que je me fais de quelque chose, cette chose-là et moi. L’idée que je me fais de l’arbre n’est pas l’arbre et je ne suis pas l’arbre non plus. C’est comme un jeu.
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