Avoir l’air de, sembler comme, croire que nous sommes ce que nous voyons de nous à travers les autres, leurs paroles, leurs comportements, leur haine ou leur amour. Nous nous projetons vers le vivant en dehors de nous et tout ça, tout ça là, c’est l’ombre.
Ce que nous sommes c’est la force tranquille qui circule dans notre profondeur intérieure, ce que nous tenons dans notre conscience, et comme les branches des arbres, nous sommes en constant développement vers quelque chose d’encore inhabité. Nous vivons dans un vide sidéral et c’est de là que vient cette sensation de solitude.
Comme l’arbre n’est pas seul dans la forêt, nous sommes toutes et tous interconnectés grâce aux propriétés du vide. Sans lui, il n’y a pas de place pour vivre. Et de la place, il y en a plus que de la matière. Autant dans l’infiniment petit que dans l’infinement grand.
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