Cette toute puissante réalité cosmique est semblable dans l’atome. Et en nous. Nous sommes le vortex. Conditionné en angle, structuré en angle, organisé carré, telle heure tel jour pendant tant de temps la routine. Au final, on revient dans le centre de tout. Le yin et le yan symbolise aussi la dynamique force des contraires magnétiquement liés. Notre cerveau est une manufacture qui fonctionne à l’électricité. L’électricité est magnétique. Un tel pousse sur l’autre et tout se déplace jusqu’à l’autre bout à la vitesse de la lumière. Sept fois le tour de la terre en une seconde.

Malgré que parfois une peur atroce de la réalité submerge, il est de bon ton d’accepter l’isolement intérieur. Nous sommes bien bel et bien seul à l’intérieur.

Avoir l’air de, se donner une tête, un coeur, un corps, se vêtir pour avoir l’air de. Marcher comme. Parler comme. Penser comme. Traverser cela pour devenir.

Plus on avance dans le temps plus il y a de gens sur Terre. Plus on recule moins il y en avait. On a tous la même origine. La vie semble jaillir du liquide. L’eau qui se meut sur la planète vient toute du même endroit. Vase clos.

Quelle que soit la condition de vie qui est la nôtre, s’affirmer sans violence. Personne n’est identique. Un ensemble commun c’est l’apparence. L’invisible c’est aussi notre identité profonde.

S’adapter. Rapidement si nécessaire, en millième de seconde parfois. Ne pas fuir la réalité. La côtoyer. L’imagination ne peut servir convenablement que lorsqu’elle est est chevauchée par la réalité. C’est la réalité qui mène.

Y mettre un doigt. Une main. Un pied. Avancer dans son aire de jeu. Y pateauger jusqu’à satiété. En sortir avant que la peau ne se flétrisse.